Chanson débridée
Deuxième passage de Batlik à Beaucourt qui vient nous présenter son dernier album Le poids du superflu, sorti au printemps 2012. Gros coup de cœur pour cet artiste loin des sentiers battus et des acoquinements avec l'industrie musicale. Batlik est authentique. Un propos percutant, un jeu de guitare percussif, un phrasé syncopé, une voix unique au timbre sensible et puissant... Batlik est tout cela à la fois, mais surtout un bosseur qui avance avec beaucoup d’honnêteté et de sens. La seule machine qu’il alimente est celle de la créativité, qui nourrit nos appétits auditifs avec des mots simples et des mélodies entêtantes.
Nous l’avions laissé l’année passée avec « La place de l’autre » réalisé avec Thomas Pitiot, nous le retrouvons cette année seul pour un huitième album plus électrique que les précédents mais empreint de la même mélancolie. La plume de Batlik, qui est toujours fluide et sans détour, ne manque ni de sincérité, ni d’émotion.
Audrey Lavallade, Francofans
Tiens, voilà Batlik qui revient une fois encore avec un nouvel album… le huitième, pour un artiste d’à peine trente cinq ans, c’est déjà pas mal, surtout si l’on tient compte de la qualité de tout ce qui avait déjà été fait avant ! Toujours la même en fait, celle de la chanson française débridée et sans concession, un songwriter francophone devrait-on peut-être dire, tant la griffe de Batlik rappelle la création folk des meilleures pointures étasuniennes, avec toujours autant de relents poétiques forts mais avec cette fois peut-être un côté plus électrique et plus éclectique que jamais…
Zicazine